samedi 29 mars 2008

Les handicapés kenyans veulent participer au gouvernement

La communauté des personnes handicapées du Kenya a dénoncé, vendredi, la marginalisation dont ses membres ont été victimes de la part des gouvernement successifs du pays, déclarant espérer que le prochain gouvernement de grande coalition sera à même de s'occuper des problèmes de cette frange de la population.

Nairobi, Kenya (PANA) 28/03/2008

dimanche 16 mars 2008

APPUI À LA RATIFICATION ET LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE DE LA CONVENTION DES NATIONS UNIES SUR LES DROITS DES PERSONNES HANDICAPÉES.

Selon les statistiques les plus récentes, ‘’Environ 10 pour cent de la population, soit 650 millions de personnes, vivent avec un handicap. Ils constituent la plus large minorité au monde. D’après l’Organisation mondiale de la santé (O.M.S.), ce chiffre est en augmentation..’’

C’est pourquoi, Afin de protéger les handicapés et consacrer leurs droits et leurs libertés fondamentales, l’O.N.U. a initié un traité international dénommé :

Convention des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées.

Cette dernière a été adoptée le 13 décembre 2006, lors de la 61ème session de l'Assemblée générale des Nations Unies, par la décision n° 61/106.

Elle fut ouverte aux signatures depuis le 30 mars 2007 et devrait entrer en vigueur si elle est ratifiée par vingt (20) pays au moins.

À la veille de son 1er anniversaire , l’E.D.S.-AFRIQUE constate qu’il n’y a , à ce jour, que 17 pays (*) qui l’ont ratifié et qu’il importe d’agir pour faire avancer ce processus.

L’E.D.S.-AFRIQUE lance alors ce vibrant appel aux :
-aux gouvernements
-organisations de la société civile
-masses média
-femmes et hommes de bonne volonté à travers le monde

à impliquer dans leurs actions prioritaires , la contribution à la RATIFICATION DE LA CONVENTION DES NATIONS UNIES SUR LES DROITS DES PERSONNES HANDICAPÉES.

L’E.S.D.-AFRIQUE , par ailleurs, remercie les pays qui l’ont déjà ratifié , à poursuivre les efforts pour mettre en place les structures adéquates en vue de sa mise en œuvre effective .

L’E.S.D.-AFRIQUE, enfin, reste disposée à toute forme de collaboration pour œuvrer à offrir, à nos frères et sœurs du monde entier , vivant avec un handicap , un cadre respectable pouvant leur permettre de vivre dignement et contribuer , selon leur capacité, à la construction de la cité terrestre.
Fait à Montréal , le 17 Mars 2008

Pour l’E.D.S.-AFRIQUE
Le Président

Tidjane Amadou DIOP
Esd.afrique11@gmail.com
+1 (514) 945-2691
+1 (514) 522-0077

* Pays ayant ratifié la Convention : Bangladesh, Croatia, Cuba, El Salvador, Gabon, Guinea, Hungary, India, Jamaica, Mexica, Namibia, Nicaragua , Panama, Peru, San Marino, South Africa, Spain
.

jeudi 6 mars 2008

Convention relative aux droits des personnes handicapées

Préambule
Les États Parties à la présente Convention,
a) Rappelant les principes proclamés dans la Charte des Nations Unies selon lesquels la reconnaissance de la dignité et de la valeur inhérentes à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde,
b) Reconnaissant que les Nations Unies, dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans les Pactes internationaux relatifs aux droits de l’homme, ont proclamé et sont convenues que chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés qui y sont énoncés, sans distinction aucune,
c) Réaffirmant le caractère universel, indivisible, interdépendant et indissociable de tous les droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentales et la nécessité d’en garantir la pleine jouissance aux personnes handicapées sans discrimination,
d) Rappelant le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale, la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, la Convention relative aux droits de l’enfant et la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille,
e) Reconnaissant que la notion de handicap évolue et que le handicap résulte de l’interaction entre des personnes présentant des incapacités et les barrières comportementales et environnementales qui font obstacle à leur pleine et effective participation à la société sur la base de l’égalité avec les autres,
f) Reconnaissant l’importance des principes et lignes directrices contenus dans le Programme d’action mondial concernant les personnes handicapées et dans les Règles des Nations Unies pour l’égalisation des chances des handicapés et leur influence sur la promotion, l’élaboration et l’évaluation aux niveaux national, régional et international des politiques, plans, programmes et mesures visant la poursuite de l’égalisation des chances des personnes handicapées,
g) Soulignant qu’il importe d’intégrer la condition des personnes handicapées dans les stratégies pertinentes de développement durable,
h) Reconnaissant également que toute discrimination fondée sur le handicap est une négation de la dignité et de la valeur inhérentes à la personne humaine,
i) Reconnaissant en outre la diversité des personnes handicapées,
j) Reconnaissant la nécessité de promouvoir et protéger les droits de l’homme de toutes les personnes handicapées, y compris de celles qui nécessitent un accompagnement plus poussé,
k) Préoccupés par le fait qu’en dépit de ces divers instruments et engagements, les personnes handicapées continuent d’être confrontées à des obstacles à leur participation à la société en tant que membres égaux de celle-ci et de faire l’objet de violations des droits de l’homme dans toutes les parties du monde,
l) Reconnaissant l’importance de la coopération internationale pour l’amélioration des conditions de vie des personnes handicapées dans tous les pays, et en particulier dans les pays en développement,
m) Appréciant les utiles contributions actuelles et potentielles des personnes handicapées au bien-être général et à la diversité de leurs communautés et sachant que la promotion de la pleine jouissance des droits de l’homme et des libertés fondamentales par ces personnes ainsi que celle de leur pleine participation renforceront leur sentiment d’appartenance et feront notablement progresser le développement humain, social et économique de leurs sociétés et l’élimination de la pauvreté,
n) Reconnaissant l’importance pour les personnes handicapées de leur autonomie et de leur indépendance individuelles, y compris la liberté de faire leurs propres choix,
o) Estimant que les personnes handicapées devraient avoir la possibilité de participer activement aux processus de prise de décisions concernant les politiques et programmes, en particulier ceux qui les concernent directement,
p) Préoccupés par les difficultés que rencontrent les personnes handicapées, qui sont exposées à des formes multiples ou aggravées de discrimination fondées sur la race, la couleur, le sexe, la langue, la religion, l’opinion politique ou toute autre opinion, l’origine nationale, ethnique, autochtone ou sociale, la fortune, la naissance, l’âge ou toute autre situation,
q) Reconnaissant que les femmes et les filles handicapées courent souvent, dans leur famille comme à l’extérieur, des risques plus élevés de violence, d’atteinte à l’intégrité physique, d’abus, de délaissement ou de défaut de soins, de maltraitance ou d’exploitation,
r) Reconnaissant que les enfants handicapés doivent jouir pleinement de tous les droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentales, sur la base de l’égalité avec les autres enfants, et rappelant les obligations qu’ont contractées à cette fin les États Parties à la Convention relative aux droits de l’enfant,
s) Soulignant la nécessité d’intégrer le principe de l’égalité des sexes dans tous les efforts visant à promouvoir la pleine jouissance des droits de l’homme et des libertés fondamentales par les personnes handicapées,
t) Insistant sur le fait que la majorité des personnes handicapées vivent dans la pauvreté et reconnaissant à cet égard qu’il importe au plus haut point de s’attaquer aux effets pernicieux de la pauvreté sur les personnes handicapées,
u) Conscients qu’une protection véritable des personnes handicapées suppose des conditions de paix et de sécurité fondées sur une pleine adhésion aux buts et principes de la Charte des Nations Unies et sur le respect des instruments des droits de l’homme applicables, en particulier en cas de conflit armé ou d’occupation étrangère,
v) Reconnaissant qu’il importe que les personnes handicapées aient pleinement accès aux équipements physiques, sociaux, économiques et culturels, à la santé et à l’éducation ainsi qu’à l’information et à la communication pour jouir pleinement de tous les droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentales,
w) Conscients que l’individu, étant donné ses obligations envers les autres individus et la société à laquelle il appartient, est tenu de faire son possible pour promouvoir et respecter les droits reconnus dans la Charte internationale des droits de l’homme,
x) Convaincus que la famille est l’élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l’État et que les personnes handicapées et les membres de leur famille devraient recevoir la protection et l’aide nécessaires pour que les familles puissent contribuer à la pleine et égale jouissance de leurs droits par les personnes handicapées,
y) Convaincus qu’une convention internationale globale et intégrée pour la promotion et la protection des droits et de la dignité des personnes handicapées contribuera de façon significative à remédier au profond désavantage social que connaissent les personnes handicapées et qu’elle favorisera leur participation, sur la base de l’égalité des chances, à tous les domaines de la vie civile, politique, économique, sociale et culturelle, dans les pays développés comme dans les pays en développement,
Sont convenus de ce qui suit :


Lire la suite : http://www.un.org/esa/socdev/enable/rights/convtextf.htm

dimanche 2 mars 2008

Mobilité des handicapés : 550 fauteuils roulants pour résorber le déficit

Ouf de soulagement chez les handicapés moteurs. Un don de 550 fauteuils roulants de la part de Operating blessing international (Obi) à travers la Fraternité évangélique du Sénégal vient d’être remis au ministère de la Santé. A travers ce geste, un pas est franchi dans la résolution des problèmes de mobilité des handicapés.Operating blessing international (Obi), à travers la Fraternité évangélique du Sénégal, vient de remettre un don de 550 fauteuils roulants au ministère de la Santé et de la Prévention médicale.

La cérémonie de réception s’est déroulée hier, dans les locaux du ministère. Une occasion pour les structures en charge des handicapés de magnifier ce geste et de lancer un appel à la résorption du déficit en fauteuils roulants pour les handicapés. ‘Nous avions un déficit qui tournait autour de plus de cent fauteuils roulants’, a rappelé le docteur Cheikh Guindo, directeur du Centre Talibou Dabo de Grand Yoff. Mais avec le matériel reçu d’Obi, les responsables de cette institution poussent un ouf de soulagement. ‘Ces fauteuils viennent ainsi satisfaire l’épineux problème de la mobilité des enfants. Car, de la maison au Centre, les enfants éprouvent d’énormes difficultés de mobilité. Et l’acquisition de ce moyen technique sera un pas vers la satisfaction de la mobilité des enfants handicapés’, souligne le Dr Guindo.

Ce geste d’Obi, à travers Fraternité évangélique du Sénégal représentée à la cérémonie par le Pasteur Gabriel Sagna, a été également salué par la Fédération sénégalaise des handicapés. Son président Laba Cissé, aveugle de son état, et en même temps conseiller spécial du président de la République, a plaidé pour une meilleure insertion des handicapés dans la vie courante. Pour lui, les différents acteurs en charge des handicapés doivent travailler autour d’une synergie d’actions afin que les handicapés ne soient pas ferrés chez eux. Laba Cissé a également invité ses camarades handicapés à s’adonner aux activités génératrices de revenus.

Abondant dans le même sens, Abdoulaye Seck, un handicapé qui anime une émission à la radio communautaire Afia Fm, insiste pour une éducation de ses camarades. ‘Il faut que les parents prennent leurs responsabilités en amenant les enfants handicapés à l’école. Rien n’est plus dangereux pour un individu que l’ignorance’, déplore M. Seck qui explique avoir eu un handicap suite à une mauvaise piqûre alors qu’il n’avait que 10 ans.

Pour sa part, le ministre de la Santé et de la Prévention médicale a rappelé combien l’accès au travail des handicapés est une voie essentielle d’intégration, qui suppose toutefois la participation de l’ensemble des acteurs de la vie économique et sociale. Ainsi, Safiètou Thiam invite les différents acteurs à développer la réflexion sur les passerelles nécessaires entre la formation et l’emploi, la mendicité et le travail, la souffrance et l’espoir d’une vie meilleure. De son avis, la société devrait rester ‘vigilante’ afin que la pauvreté ne soit ni une fatalité, ni l’apanage des personnes handicapées.

A cela s’ajoute une ‘imagination’ pour la mise en place de cadres d’épanouissement pour handicapés et un ‘civisme’ pour une progression de la compréhension mutuelle.

Issa NIANG
SOURCE : http://www.walf.sn/actualites/suite.php?rub=1&id_art=44577